Je viens de terminer Les robots, premier tome du Cycle des Robots d’Isaac Asimov et grand classique de SF. À travers 9 nouvelles, ce livre paru en 1950 imagine l’évolution des robots, de la fin du 20e siècle au milieu du 21e siècle.
Les robots gagnent en complexité au fil du livre, mais la question centrale est toujours la même : comment les trois grandes lois de la robotique énoncées par Asimov (les robots doivent protéger les humain·e·s, obéir aux ordres et protéger leur propre existence) s’articulent dans les actions et les décisions des robots. Chaque nouvelle propose un problème, que les personnages humains vont tenter de résoudre grâce à un raisonnement logique autour de ces trois lois. À force d’hypothèses et d’expériences, les rouages du mécanisme qui permettra d’expliquer le comportement des robots se mettent en place avec beaucoup d’intelligence.
Ici, donc, pas de robots tueurs armés de rayons laser, seulement des robots obligés de vouloir le bien de l’humanité. Sauf que c’est beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraît, et c’est ce que j’ai trouvé passionnant dans ce livre.
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